En octobre dix-sept, se référant aux représentants du président afghan Hamid Karzai Information Service «Agency France-Press» a indiqué que le gouvernement de ce pays avait abandonné le plan initial concernant la liquidation complète des entreprises de sécurité privées fonctionnant en Afghanistan.
Selon la déclaration faite par le gouvernement, celles des sociétés de sécurité privées qui garantissent la sécurité des ambassades, les objets appartenant à des forces armées étrangères, ainsi que la résidence de certains représentants du corps diplomatique, seront autorisés à poursuivre leurs travaux sur le territoire d’Afghanistan.
Rappelez-vous qu’à la mi-août, Hamid Karzai a annoncé son intention jusqu’à la fin de l’année prochaine pour éliminer complètement les sociétés de sécurité privées en Afghanistan. Il a été supposé qu’après un an, les fonctions d’assurer la sécurité sur le territoire afghan seront complètement transférées aux structures de puissance locales.
Au début de ce mois, il est devenu connu que le gouvernement de l’Afghanistan a liquidé huit sociétés de sécurité privées. Il a également été signalé que pendant les liquidations, plus de quatre cents unités d’armes illégales ont été saisies dans des entreprises privées. Au total, sur la base des données fournies par les médias occidentaux, en août de cette année, une cinquantaine de sociétés de sécurité privées opéraient en Afghanistan.
Les autorités afghanes ont déclaré à plusieurs reprises qu’en fait, les sociétés de sécurité sont des groupes armés illégaux. Au total, dans ces organisations, de trente-cinq à cinquante mille personnes sont impliquées. La plupart d’entre eux sont des résidents locaux. En conclusion, nous notons que les gardes ont été accusés à plusieurs reprises de participation aux meurtres des civils et sont également soupçonnés de relations avec les militants de l’organisation terroriste talibane.